Le marché du travail britannique montre des signes de reprise

Une nouvelle enquête montre que la baisse des embauches permanentes au Royaume-Uni a été la moins importante depuis plus d'un an en mai 2024, indiquant une reprise potentielle du marché du travail. Des améliorations ont été constatées pour diverses mesures, malgré une faiblesse antérieure. Des facteurs tels que les prochaines élections nationales et les réductions possibles des taux d'intérêt devraient réduire l'hésitation des employeurs, la Banque d'Angleterre surveillant de près le marché du travail pour décider de futures réductions des coûts d'emprunt.
Une nouvelle enquête sectorielle indique que la baisse des embauches permanentes au Royaume-Uni a été la moins importante depuis plus d'un an en mai 2024, suggérant une reprise potentielle du marché du recrutement. La Confédération du recrutement et de l'emploi (REC) a indiqué que l'embauche permanente avait diminué de la plus faible quantité en 14 mois et que les facturations pour le personnel temporaire avaient diminué de la plus faible quantité depuis janvier. Le directeur général de REC, Neil Carberry, a noté des améliorations significatives par rapport au mois précédent. Malgré le fait que le marché du travail soit généralement plus faible que les données officielles, qui ont enregistré une croissance annuelle des salaires de 6% au premier trimestre 2024, l'enquête a mis en évidence un ralentissement du taux de déclin des postes vacants et des taux de rémunération du personnel permanent. Les facteurs à venir, tels que les élections nationales du 4 juillet et les réductions anticipées des taux d'intérêt par la Banque d'Angleterre (BoE), devraient réduire davantage l'hésitation des employeurs. Il est à noter que la disponibilité du personnel a augmenté le plus depuis décembre 2020, en raison de licenciements, d'un chômage plus élevé et d'une demande réduite de personnel. La BoE surveille de près le marché du travail pour déterminer quand les pressions inflationnistes se sont suffisamment atténuées pour réduire les coûts d'emprunt, une évolution inédite depuis le début de la pandémie de coronavirus il y a plus de quatre ans.
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