Les prochaines élections générales en Écosse sont les premières depuis près de cinq ans, marquées par des événements mondiaux importants tels que la pandémie de COVID-19, le Brexit et la guerre en Ukraine. Chacune de ces révolutions a profondément affecté le paysage politique et la vie quotidienne en Écosse. La COVID-19 a entraîné des restrictions extrêmes et exercé une pression énorme sur le National Health Service (NHS), mettant en lumière des problèmes de longue date tels que la pénurie de personnel et les longs temps d'attente. Le Brexit, qui a officiellement eu lieu le 31 janvier 2020, a entraîné des défis économiques importants, notamment une réduction prévue à long terme de la productivité et du commerce. La guerre en Ukraine a exacerbé les problèmes économiques existants, faisant grimper les prix de l'énergie, de la nourriture et des prêts hypothécaires par une inflation accrue. Ces événements combinés présentent un contexte difficile pour les partis politiques qui se disputent le soutien des électeurs lors des prochaines élections. L'opinion publique est divisée, avec divers partis proposant des approches différentes en matière de soins de santé, d'immigration et de relance économique, le tout dans le cadre du statut de l'Écosse au sein du Royaume-Uni et de l'Europe. Le Parti national écossais (SNP) plaide pour l'indépendance et la réintégration dans l'UE, tandis que des partis comme les conservateurs et les travaillistes se concentrent sur la stabilité nationale et la croissance économique dans le cadre de l'union actuelle avec le Royaume-Uni.