L'utilisation par le public des outils d'IA reste limitée

Une étude menée par l'Institut Reuters et l'Université d'Oxford a révélé que seule une petite fraction des personnes utilisaient quotidiennement des outils d'IA comme ChatGPT, les jeunes étant les utilisateurs les plus actifs. Malgré des investissements importants, 30% des répondants britanniques n'ont pas entendu parler de produits d'IA de premier plan. Le public est généralement optimiste quant à l'IA dans les domaines de la science et de la santé, mais s'inquiète de son impact sur les nouvelles et la sécurité de l'emploi.
Une étude récente de l'Institut Reuters et de l'Université d'Oxford révèle que seule une petite partie de la population utilise régulièrement des outils d'IA très médiatisés comme ChatGPT. L'enquête, qui a inclus 12 000 participants dans six pays, dont le Royaume-Uni, a révélé que seulement 2% des répondants britanniques utilisent ces outils quotidiennement. La recherche indique que les jeunes de 18 à 24 ans sont les plus engagés dans la technologie de l'IA. Le Dr Richard Fletcher, auteur principal de l'étude, a noté un décalage entre l'intérêt du public et le battage médiatique autour de l'IA. L'IA générative, qui a pris de l'importance avec le lancement de ChatGPT en novembre 2022, a vu des milliards d'investissements par les entreprises technologiques. Cependant, 30% des répondants britanniques n'ont pas entendu parler de produits d'IA de premier plan. L'étude a révélé que si la plupart des gens s'attendent à ce que l'IA ait un impact sociétal significatif d'ici cinq ans, les opinions varient quant à savoir si la technologie aura un impact positif ou négatif sur leur vie. L'optimisme du public est plus élevé pour l'utilisation de l'IA dans les domaines de la science et de la santé, mais plus faible pour son impact sur les nouvelles et la sécurité de l'emploi. Fletcher a souligné l'importance de discussions nuancées impliquant les gouvernements et les régulateurs.
Newsletter

Related Articles

×