Les émeutes de Nouvelle-Calédonie s'intensifient après le changement de droit de vote en France
Deux morts et des centaines de blessés dans des manifestations violentes
Au moins deux personnes ont été tuées et des centaines blessées en Nouvelle-Calédonie, alors que des émeutes éclatent à la suite de la décision du Parlement français d'accorder aux résidents français plus de droits de vote. Les manifestations ont commencé lundi soir, avec des scènes violentes, notamment des voitures incendiées, des bâtiments incendiés et des attaques contre des postes de police dans la capitale, Nouméa. L'île, située entre l'Australie et les Fidji, est un territoire français depuis le 19ème siècle et connaît ses pires troubles depuis les années 1980. Le président français Emmanuel Macron a annulé un voyage prévu pour faire face à la crise, qui a été déclenchée par un vote permettant aux citoyens français résidant en Nouvelle-Calédonie depuis au moins 10 ans de voter aux élections provinciales. Cette décision a mis en colère de nombreux habitants, en particulier les indigènes Kanak, qui se sentent marginalisés. Les autorités françaises ont imposé un couvre-feu nocturne et interdit les rassemblements publics, mais la violence continue, y compris une tentative d'évasion de la prison. Le haut-commissaire Louis Le Franc a mis en garde contre de nouveaux carnages si la violence ne cessait pas. Le principal parti indépendantiste, le FLNKS, a appelé les manifestants à mettre fin à leurs barrages routiers. Plus de 130 personnes ont été arrêtées depuis le début des troubles. La Nouvelle-Calédonie, qui compte environ 300.000 habitants, a connu un afflux important de citoyens français depuis l'accord de Nouméa de 1998, qui promettait une plus grande autonomie politique. Malgré trois référendums, l'indépendance a été rejetée, le plus récemment lors d'un vote de 2021 boycotté par les partis pro-indépendance.
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